Mieux comprendre les mécanismes moléculaires du cancer bronchique à petites cellules

De précédents travaux montrent que la protéine « FAK » est fortement surexprimée et activée dans le cancer bronchique à petites cellules (CBPC). Elle régulerait étroitement le potentiel invasif des cellules cancéreuses du poumon.  Notre projet vise à voir si un blocage de cette protéine représenterait un traitement efficace, avec augmentation de la mort cellulaire et diminution de la prolifération, de la migration et de la capacité d’invasion des cellules cancéreuses.

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Le cancer bronchique à petites cellules est la forme la plus agressive du cancer du poumon

Le cancer du poumon est un des cancers les plus fréquents et les plus graves, car il se dissémine rapidement dans l’organisme. Il s’agit de la 1ère cause de mortalité par cancer, avec seulement 15% de survie à 5 ans. Des nouveaux traitements permettent un meilleur résultat dans les cancers « non à petites cellules » mais sont inefficaces dans la forme « à petites cellules » (CBPC). Le CPBC est la forme la plus agressive, avec une survie à 5 ans inférieure à 2%. Ses mécanismes moléculaires sont mal connus, ce qui explique l’absence de thérapies ciblées et d’immunothérapie efficaces.

Objectifs du projet de recherche

Nous avons déjà identifié une augmentation de la kinase d’adhésion focale (FAK), une protéine centrale dans la communication entre les cellules tumorales et leur voisinage, et montré que FAK est active dans les CBPC, et permet aux cellules tumorales une multiplication rapide, une résistance à la mort cellulaire et une invasion du tissu avoisinant.

Notre projet vise à démontrer le rôle de « FAK » (Focal Adhesion Kinase) dans le cancer bronchique à petites cellules dans un modèle animal, à décrypter les mécanismes par lesquels cette protéine fonctionne, et à mettre au point l’analyse de l’expression de FAK activée comme biomarqueur tissulaire de réponse dans les essais cliniques futurs des thérapies ciblant FAK. L’espoir est d’identifier une cible moléculaire qui permettrait de contrôler le CBPC et d’améliorer son pronostic.

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